Actualités

Appel à projet 2020 du Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC)

l’appel à projet 2020 est lancé pour un dépôt des dossiers au plus tard le 29 mai 2020

voir le communiqué :

https://www.fnec-benin.org/docs/communique-appel-a-projets.pdf

voir l’appel à projet:

https://www.fnec-benin.org/docs/document-appel-a-projet-2020.pdf

Météorologie: répertoire des dates des saisons pluvieuses au Bénin en 2020

Un outil très utile pour les agriculteurs, avec des dates localités par localités

téléchargeable sur le site de l’UNDP

https://www.bj.undp.org/content/benin/fr/home/library/environment_energy/repertoire-des-dates-predeterminees-des-saisons-pluvieuses-dans-.html

Stage méthodologique pour la conception de projets durables dans un contexte de changements climatiques

Ce stage méthodologique est proposé par Eclosio, l’ONG de l’Université de Liège, en collaboration avec le Laboratoire d’Agroécologie tropicale et Horticulture de Gembloux Agro-Bio Tech, la Faculté d’agronomie de l’Université de Liège.

Il est financé par la Région wallonne et vise à répondre aux besoins des acteurs de développement au Sud :

  • De maîtriser les outils méthodologiques permettant de mieux identifier et de mettre en œuvre des actions collectives pertinentes dans un contexte complexe et soumis à divers facteurs de vulnérabilité ;
  • D’intégrer, dans leurs actions, des connaissances et des compétences relatives à la vulnérabilité, aux changements climatiques, à leurs effets et aux moyens d’y faire face.

Ce stage s’adresse plus particulièrement à des personnes travaillant dans des institutions qui développent des projets ayant un lien avec des thématiques environnementales et comportant un enjeu climatique. Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

toutes les infos : https://www.eclosio.ong/stage-methologique-pour-la-conception-de-projets-durables-dans-un-contexte-de-changements-climatiques/

 

Lutte contre la désertification : 14e conférence de la convention des Nations Unies en septembre 2019

Issue du Sommet de la Terre de Rio de 1992, aux côtés des conventions sur les changements climatiques et sur la diversité biologique, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification tiendra sa 14e Conférence des parties du 2 au 13 septembre à New Delhi, en Inde. Son nouveau secrétaire exécutif, le Mauritanien Ibrahim Thiaw, appelle à un changement de modèle de production et de consommation. Les conséquences de l’appauvrissement des sols affectent trois milliards de personnes, alerte-t-il dans une interview au journal Le Monde :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/06/16/la-degradation-des-terres-est-un-enjeu-vital-pour-l-humanite_5477003_3244.html

 

Validation du plan d’action des services climatiques

Les agents de la météorologie, en présence d’experts internationaux, ont validé du 16 au 17 mai 2019 le projet de document de cadre national sur les services climatiques et proposé des interventions prioritaires permettant d’améliorer les services et informations climatiques au Bénin. L’adoption de ce plan est une recommandation de l’organisation météorologique mondiale soucieuse de la qualité des informations climatiques fournis aux populations. Les informations météorologiques et les alerte qu’elles permettent d’effectuer sont nécessaires à la protection des personnes et des biens, à la préservation des ressources naturelles et de l’environnement. Elles contribuent à résilience des populations locales aux changements climatiques.

 

La commune de Kouandé lance le Projet de Résilience aux effets des changements Climatiques par la gestion durable des terres.

D’un coût de 89 millions de Francs CFA, ce projet est entièrement financé par le Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC) pour une durée de 24 mois à compter d’avril 2019. Les villages bénéficiaires sont les localités de Boré, Niekenbansou, Kouandé centre et Sekégourou. Le projet interviendra par la mise en place de séances d’information, de sensibilisation et de communication, la création et l’animation de Champs Ecoles Paysans, la promotion de l’adoption de stratégie de gestion durable des Terres et la dotation des organisations de producteurs en équipements et plants pour une gestion durable des terres.

Ce projet a été lancé le 16 mai 2019 à la mairie de Kouandé en présence des cadres de l’Agence Territoriale de Développement Agricole, des cadres de la mairie de Kouandé et des représentants des producteurs.  Le mairie Abassi MOUSSA a remercié les participants pour leur engagement au côté du conseil communal et a souligné la volonté de l’équipe communale à accompagner cette initiative du gouvernement.

 

Le Bénin accrédité par le Fonds Vert pour le Climat

La 22e réunion du Conseil d’administration du Fonds vert pour le climat achevé à Songdo, en Corée du Sud, le 28 février 2019 a pris plusieurs décisions en faveur de la résilience face au changement climatique au Bénin :

  • Le Fonds national pour l’environnement et le climat (FNEC) du Bénin fait partie des neuf nouvelles institutions accréditées par le Fonds Vert pour le Climat.
  • Dans le cadre du processus d’approbation simplifiée (SAP), 9,0 millions USD ont été obtenus pour l’amélioration de la résilience au climat des communautés rurales du centre et du nord du Bénin grâce à la mise en œuvre d’une adaptation basée sur les écosystèmes dans les paysages forestiers et agricoles avec l’ONU Environnement.

Plus d’infos : https://zoomagro.com/index.php/2019/03/04/fnec-du-benin-fait-partie-des-neufs-nouvelles-institutions-accreditees/

Webinaire accréditation à écouter :

https://www.adaptationcommunity.net/fr/webinars/accreditation-au-fonds-vert-pour-le-climat/

 

1ere session ordinaire du comité national sur les changements climatiques

Le 20 et 21 mars 2019, la direction générale de l’environnement et du climat a organisé la 1ere session ordinaire du comité national sur les CC. La session a permis de préparer le démarrage de l’élaboration du document de Plan National d’Adaptation : les TDR et la feuille de route pour l’adoption de ce document  y ont été validés.

 

Des images satellites pour la gestion durable des territoires en Afrique

Le projet d’Observation Spatiale des Forêts d’Afrique Centrale et de l’Ouest (OSFACO) a organisé la conférence « Des images satellites pour la gestion durable des territoires en Afrique » du 11 au 15 mars 2019 à Cotonou (Bénin). Il s’agit d’une rencontre scientifique et technique entre experts, acteurs d’ONG ou de bureaux d’études, et services techniques des institutions publiques ayant des intérêts dans l’utilisation des données satellitaires pour la cartographie, le suivi spatial des terres et du couvert forestier ainsi que le développement durable en Afrique Centrale et de l’Ouest. Cette rencontre doit permettre de présenter les projets mis en œuvre et les principaux résultats obtenus. Elle a vocation à créer un cadre de concertation pour échanger sur les approches méthodologiques nécessaires pour tirer le meilleur profit des images satellitaires, pour l’amélioration des connaissances sur les dynamiques d’occupation du sol et les changements d’usage des terres.

http://www.theia-land.art-geodev.fr/benin-des-images-satellites-pour-la-gestion-durable-des-territoires-en-afrique/

 

Charte des Collines pour l’adaptation aux Changements climatiques

Le 13 novembre 2018 les  maires des communes du département des Collines ont signé une charte en faveur de l’adaptation aux changements climatiques.

Plus d’infos : https://www.youtube.com/watch?v=UAusdN0t-vQ&feature=youtu.be

 

La résilience comme un des axes opérationnels du Programme de Croissance pour le Développement Durable 2018-2021 (PC2D) 

Ce plan, adopté en mars 2018, mentionne dans son axe 10.3 : « promotion d’un développement sain, durable et résilient aux changements climatiques». Au titre des actions inscrites, se trouvent notamment : la mise en application du principe pollueur, des investissements pour la gestion des déchets, la promotion des sachets biodégradables, la réhabilitation de l’Agence Béninoise pour l’Environnement, l’adoption d’un plan climat national, la protection du littoral béninois…

Télécharger le PC2D : https://www.finances.bj/fileadmin/user_upload/pc2d_2018-2021_complet.pdf

 

COP24 : la Banque mondiale double son investissement pour le climat

L’institution a alloué une enveloppe de 200 milliards de dollars pour son plan 2021-2025. Il sera largement consacré à l’adaptation aux effets des dérèglements climatiques. lire l’article :

https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/12/03/cop-24-la-banque-mondiale-double-son-investissement-pour-le-climat_5391752_1652612.html

 

Au Sahel, maintenir l’élevage pastoral pour s’adapter au changement climatique

La transhumance, qui joue au Sahel un rôle essentiel dans l’adaptation des troupeaux aux variations climatiques, est aujourd’hui menacée. lire l’article :

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/11/26/au-sahel-maintenir-l-elevage-pastoral-pour-s-adapter-au-changement-climatique_5388932_3212.html

 

Autorisation de ratification d’accords de crédits dans le cadre du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest, adoptée en Conseil des Ministres du 11 juillet 2018

Il s’agit de deux accords de crédits, l’un avec le Fonds Nordique de Développement, l’autre avec l’Association Internationale de Développement.  L’objectif du projet est d’améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques partagés, y compris le changement climatique, affectant les zones côtières du Bénin. D’une façon spécifique les fonds sont destinées, entre autre à :

  • Réaliser la stabilisation de la berge sud du fleuve Mono à Gbekon
  • Renforcer le cadre institutionnel et règlementaire de gestion du littoral au Bénin
  • Mettre en place des dispositifs de protection contre l’érosion du segment transfrontalier Hillacondji/Grand Popo
  • Assurer une gestion durable et transfrontalière des écosystèmes transfrontaliers du chenal Gbaga
  • Renforcer la résilience des populations du littoral béninois aux inondations

L’autorisation de ratification doit encore être obtenue de l’Assemblée Nationale, compte tenu de l’importance des crédits sollicités. (source : compte rendu conseil des Ministres du 11/07/18)

 

Vote de la loi sur les changements climatiques au Bénin

La loi a été adoptée à l’unanimité des députés représentés le jeudi 18 juin 2018.

 

Lancement des études sur la vulnérabilité aux changements climatiques dans le secteur de l’eau, de l’agriculture et de la santé

Le ministre du cadre de vie et du développement durable, Didier Tonato, représentant le ministre du plan, Abdoulaye Bio Tchané, a lancé ce jeudi 15 mars 2018 à Cotonou, les travaux d’un atelier sur la vulnérabilité aux changements climatiques, dans le secteur de l’agriculture, l’eau et la santé en présence des experts venus d’horizons divers et des partenaires techniques et financiers.

Ces études de vulnérabilité  font partie d’un projet d’appui scientifique au processus de plans nationaux d’adaptation du Bénin (PAS-PNA) 2016-2019 qui permettra de mettre à la disposition des décideurs politiques des informations scientifiquement prouvées en vue d’une planification efficace pour un développement durable.

 Il a précisé qu’une autre étude de la vulnérabilité appuyée par ONU-Environnement s’investira dans le secteur du tourisme.

L’Association Nationale des Communes du Bénin représente les communes au sein du comité de suivi de ces études. (source ABP, 15/03/18)

 

La Banque Mondiale soutient la lutte contre l’érosion côtière à l’échelle de la bande littorale

La protection d’une frange du littoral par la création d’un épi déplace le courant marin et entraîne une plus grande érosion sur la bande littorale située à l’Est de l’épi. C’est pourquoi l’érosion côtière doit être abordée dans une dimension régionale, parce que les efforts d’un pays pour réduire l’érosion risquent de l’aggraver ailleurs. En outre, les fonds requis pour lutter contre l’érosion sont bien supérieurs aux financements auxquels chaque pays peut avoir accès individuellement. En collaborant et en coordonnant leur action sur le plan politique et technique, les pays seront plus en mesure de gérer les zones les plus touchées par l’érosion, et de préserver les bienfaits qu’un écosystème côtier sain procure à la population et à l’économie d’un pays.

Forte de ce constat, la Banque Mondiale a approuvé le 9 avril 2018 un montant total de 210 millions de dollars (environ 120 milliards de F CFA) pour aider le Bénin, la côte d’Ivoire, la Mauritanie, Sao Tomé et principe, le Sénégal et le Togo à mettre en œuvre des mesures de lutte contre l’érosion côtière : le West Africa Coastal Areas resilience Investment Projet (WACA).

Dans le cadre de ce projet régional, 56 millions de dollars sont alloués au Bénin. Voir le site en français du WACA : http://www.banquemondiale.org/fr/programs/west-africa-coastal-areas-management-program

 

Résilience des populations du Bassin du fleuve Ouémé : un projet soumis au Fonds Vert pour le Climat

La FAO soumet un projet au Fonds Vert pour le Climat pour l’adaptation des populations du Bassin du fleuve Ouémé aux effets néfastes des changements climatiques. Pour en savoir plus :

http://www.fao.org/benin/actualites/detail-events/fr/c/1103011/

 

L’assurance agricole : un outil de diminution de la vulnérabilité face aux risques climatiques bientôt renforcé

Le Conseil des Ministres a adopté le 24 janvier 2018 un nouveau mécanisme de mise en œuvre pour  un projet d’appui à l’assurance mutuelle agricole afin de développer des produits d’assurance qui concerneront 350 000 producteurs de coton et de riz sur la phase « production ». Ce projet, financé par la BOAD, était adopté par l’Assemblée Nationale depuis 2015 mais sa mise en œuvre n’était pas encore effective.

 

Renforcement de la résilience du monde agricole : un nouveau projet lancé  le 10 février 2018, dans la commune de Ouaké, le Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a lancé, en partenariat avec le PNUD, le Projet Moyens de subsistance Durable (PMSD) financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) avec une contrepartie du Gouvernement du Bénin. Ce projet qui vise à soutenir une agriculture et des moyens de subsistance résilients et à intégrer les considérations relatives aux risques climatiques dans les processus de planification aux niveaux national et infranational,  sera exécuté dans 9 villages, répartis dans 5 communes à savoir : Avrankou, Bohicon, Bopa, Ouaké et Savalou. Piloté par le Centre de Partenariat et d’Expertises pour le Développement Durable (CePED), le projet s’articule autour de trois composantes à savoir :

  1. Le renforcement des capacités des municipalités, des départements, et de tous les ministères concernés, à intégrer les risques et possibilités liés aux changements climatiques dans les processus de planification du développement et de budgétisation.
  2. La réduction de la vulnérabilité des communautés ciblées, aux impacts négatifs du changement climatique, par la formation technique et des investissements intelligents dans les infrastructures de production agricole et de gestion de l’eau.
  3. l’amélioration des capacités d’adaptation des collectivités ciblées, par l’appui à la diversification de leurs activités génératrices de revenus.

 

L’élaboration du Plan National d’Adaptation du Bénin: l’appui de la GIZ à travers PAS-PNA

En mars 2017, il a été procédé au lancement du projet d’Appui scientifique aux processus de Plan national d’Adaptation aux changements climatiques (PAS-PNA) qui vise à accroitre la capacité scientifique des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des Plans Nationaux d’Adaptation tant au niveau national qu’infranational, s’articule autour de 4 composantes à savoir:

  1. le Renforcement du cadre de gouvernance du processus PNA ;
  2. le renforcement de la capacité scientifique pour la planification et la programmation de mesures d’adaptation;
  3. la facilitation de l’accès au financement de mesures d’adaptation prioritaires ;
  4. la mise en place d’un Réseau d’échange des praticiens sur le processus PNA.

 

Résilience des populations du Couffo face aux inondations : la FAO forme 230 femmes

Au mois de juillet 2017, la FAO a formé des groupements féminins du Couffo pour prévenir les effets dévastateurs des changements climatiques sur l’agriculture. Les principales recommandations de la FAO portent sur des mesures simples qui permettront d’augmenter la résilience des populations des communes de Aplahoué, Dogbo et Djakotommey face aux risques d’inondations liés au débordement du fleuve Couffo. A titre d’exemple ces recommandations sont :

  • Planter des arbres tout autour des cases et des champs de cultures agricoles,
  • Renforcer les bases des habitations en banco avec du ciment et renouveler régulièrement les toitures en chaume,
  • Eviter de construire ou de cultiver dans les zones exposées aux inondations ou aux grands vents,
  • Réaliser des digues pour protéger les maisons exposées aux inondations.